Depuis plusieurs décennies, les zones vertes sont en diminution continues à l’échelle mondiale. La perte et la dégradation des forêts affectent l’intégralité des écosystèmes forestiers, réduisant leur capacité à maintenir la biodiversité. D’après le septième rapport sur l’Etat des Forêts publié en 2021, 18 millions d’hectares ont disparu depuis l’an 2000 dans la région du bassin du Congo. Cette superficie correspond à 9 % de la superficie des forêts tropicales humides d’Afrique centrale.
Les données du septième rapport sur l’Etat des Forêts reflètent la nécessité urgente de se concentrer sur la protection des zones les plus exposées au risque de subir ces effets dévastateurs. Au total, plus de 12 millions d’hectares de forêts ont été détruites dans le monde en 2020. Le quart de ces pertes est survenu dans des zones de haute importance pour la protection de la biodiversité et le stockage du carbone et 4 millions d’hectares de forêts primaires ont été détruites en 2020.
Par ailleurs, le grand défi du 21ème (XXI) siècle est d’agir contre la crise climatique et de promouvoir des mesures durables qui mettent fin à la déforestation et au réchauffement climatique. Le Brésil, La RD Congo, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la Centrafrique et l’Indonésie sont des pays qui ont le plus souffert des conséquences de la déforestation en 2020. Pour cette raison, Brazzaville, la capitale congolaise a abrité du 26 au 28 octobre 2023, le Sommet des trois bassins forestiers tropicaux du monde (Forêts de l’Amazonie, Bassin du Congo, et du Bornéo-Mékong, Asie du Sud-Est) pour exhorter à un engagement sans faille contre la déforestation.
En plus, les phénomènes métrologiques extrêmes se multiplient de nos jours et menacent la survie de toute l’humanité. Cependant, ces calamités, sèment la désolation dans le monde entier et particulièrement en Afrique, réputé continent le plus vulnérable aux changements climatiques. Dans ce contexte, « Il est important que nous prenions conscience de ce qui se passe dans notre environnement pour d’être des agents de changement et de mettre en œuvre des mesures efficaces et respectueuses de notre environnement ». A cela, il existe des solutions basées sur la nature aux nombres desquelles figurent la préservation des écosystèmes forestiers couplée à l’extension de la couverture forestière mondiale à traves l’afforestation.
Notons que le septième rapport sur l’Etat des Forêts tire également la sonnette d’alarme sur le fait que « 27 % de la surface des forêts tropicales humides non perturbées du bassin du Congo observée en 2020 pourraient disparaître d’ici 2050 », si la déforestation et la dégradation des forêts se poursuivent au même rythme.
